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Indochine sera en concert à Londres le 14 juillet 2014

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C'est au Shepherds Bush Empire que la capitale anglaise aura le plaisir d'accueillir le groupe Indochine pour une unique date de concert, le 14 juillet pour le Black City Tour 2. C'est un événement unique puisque le groupe n'a pas pour habitude de partir jouer à Londres. Cette tournée comportera 80 dates dont un passage à Berlin et dans quelques festivals. Qu'on ne croit pas cependant qu'Indochine se limite à la France : ses voyages réguliers aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne en disent long sur les futurs projets du groupe.

Aujourd'hui composé de cinq membres dont le représentant médiatique principal est le fameux Nicola Sirkis, Indochine occupe la scène depuis 1981. Souvent silencieux et boudé par les journalistes, il ne cesse pourtant de revenir en haut de l'affiche.  Son secret, c'est son renouvellement.

Dès leur premier album, « L'aventurier », le groupe connaît un franc succès et toutes les générations connaissent encore la célèbre hymne de Bob Morane. Un an seulement après la création d'Indochine, Nicola Sirkis et ses compères assurent déjà la première partie de Depeche Mode tandis que Taxi Girl clôt leur collaboration craignant de ne plus être le groupe phare de leur propre tournée. C'est une période faste pour tous et elle n'est pas prête de s'arrêter.

L'année suivante, les prix pleuvent. Indochine savoure sa popularité avec prudence, sortant « Le Péril Jaune ». Encore, une fois, le succès immédiat et le groupe s'impose véritablement comme l'un des leaders du courant new wave en France. C'est une première : des dates de concert sont annoncées aux quatre coins de l'Europe, un exploit qui fait rêver le public français et fantasmer le reste des artistes francophones. Le Pérou accueille leur musique avec un disque de platine quadruple, symbolisant une vente record pour le pays, surtout en matière de musique étrangère. Le Canada est aussi séduit.

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Soudain, c'est le silence. Il faudra beaucoup d'efforts et cette volonté commune aux plus grands pour qu'Indochine sorte de cette impasse dans laquelle les médias avaient brutalement englué le groupe. Alors que leur chemin ne cesse de s'obscurcir, deux membres éminents s'en vont. L'un volontairement, l'autre non. Mais Indochine ne baisse pas les bras, il refuse le rôle qu'on espère le voir tenir, celui d'un groupe ringard qui rangerait sagement ses baguettes et regretterait son succès passé.

Représenter une époque, ça ne convient pas à Indochine. La musique est intemporelle, de même que l'émotion qu'elle apporte. Ce désir d'intemporalité, finalement, saura atteindre de nouveau largement le public. Après 9 ans de production souterraine, soutenu par des fans de la première heure, ils reviennent au grand jour avec le titre « J'ai demandé à la lune ». Nous sommes en 2002, Mr Shoes vient de rejoindre le groupe et la gloire, après tant d'années d'absence, est de retour.

Indochine, c'est aussi l'union de dix-neuf personnes qui se sont soudés pour projeter leurs désirs, leurs propres visions de la musique, des sensations à travers les rythmes, les chansons et les sujets abordés par le groupe. Le petit dernier, c'est Matu, aux claviers depuis 2005. Ils ont tous participé à « Black City Parade ». On se rappelle encore du chahut provoqué par la sortie du clip « College Boy » dénonçant la violence gratuite et le harcèlement auxquels les enfants se poussent involontairement. Les sept minutes du second clip ultra élaboré de Memoria. C'est un fait réitéré à chaque création du groupe : Indochine est en constante évolution et contrairement aux autres, il ne cesse de s'adapter, rejetant les acquis et les étiquettes qu'on tente vainement de leur coller.

Aujourd'hui, des rumeurs s'empressent de dénoncer ce dernier album et cette dernière tournée comme signant la fin d'un groupe ayant fait vibré les cœurs français depuis plus de 30 ans. Il suffit de connaître la philosophie du groupe pour savoir que l'aventure n'est pas prête de s'arrêter et que l'aventurier des années 80 est toujours présent dans l'attitude de Nicola. En 2013, il affirmait une nouvelle fois son envie de prendre des risques.

Prendre des risques ? Avec de la précaution tout de même ! Les tournées Black City (elles sont au nombre de trois) ont été réfléchis sur plusieurs années. Si le jeune groupe fougueux des années 80 n'affiche plus la même inconscience, personne n'a encore su venir à bout de leur entrain que vous aurez l'occasion de retrouver ce 14 juillet au Shepherds Bush Empire.

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